La rénovation de la chaussée à la gare de Kesswil a posé de grands défis à toute l'équipe en raison de la courte durée des travaux et de la planification logistique globale, mais ils ont tous été relevés avec brio.
Des étapes de travail étroitement synchronisées
Pour relever le défi du temps, les étapes de travail devaient s'enchaîner avec précision. Pour cela, une coordination étroite entre les différents centres de prestations Transport et logistique, Génie civil, Construction de voies ferrées et Construction de routes était nécessaire. La coordination a été assurée par Raphael Reber, chef de chantier en génie civil.
Un concept logistique sophistiqué
Pour pouvoir respecter le calendrier serré, il fallait s'assurer que les camions puissent livrer le matériel au bon moment et au bon endroit. En même temps, l'augmentation du trafic des quelque 1 000 camions et des bus de remplacement du chemin de fer mettait en péril cet objectif. Raphael Reber a donc élaboré en très peu de temps, en collaboration avec la commune et les CFF, un concept logistique qui, d'une part, permettait de faire face à l'augmentation du trafic et, d'autre part, garantissait que le matériel arriverait à temps sur le chantier.
Un pont provisoire a été mis en place afin d'apaiser davantage le trafic dans ce village de 1 000 habitants et d'amener les camions sur le chantier par un chemin plus court. En outre, une piste de construction de 600 mètres a été aménagée le long du chantier. Ainsi, les matériaux et les machines pouvaient être acheminés jusqu'à la voie ferrée. La coordination des nombreux camions sur cette voie d'accès étroite a constitué un autre défi.
Une économie d'environ 65 t de CO2
Une fois la piste de construction construite, la démolition de la voie a pu commencer. Les rails ont d'abord été retirés, puis le ballast usagé a été excavé. Celui-ci a été transporté directement dans l'installation de lavage Schuppis à Goldach, où il a été lavé et préparé. Grâce au matériau lavé et aux trajets de transport plus courts, WALO a pu garantir au client une économie d'environ 65 t de CO2.
Des échantillons du vieux ballast ont été envoyés directement au laboratoire WALO à Schlieren. Le matériau y a été testé au niveau de la granulométrie, des arêtes vives et de la résistance au moyen du test de Los Angeles. Les résultats des tests ont été immédiatement mis à la disposition des CFF pour examen.
Mise en place de fondations de haute qualité
Pendant ce temps, l'assainissement de la fondation se poursuivait sur le chantier. Pour ce faire, la fondation, y compris le profil de drainage, a été excavée jusqu'à une profondeur de 1,30 m et un nouveau drainage a été mis en place. Afin de garantir une qualité optimale des fondations, Ivan Breitenmoser, chef de chantier en construction routière, a travaillé avec différentes méthodes de pose et de compactage. Le compactage a été enregistré en termes de surface et a ainsi pu être transmis aux CFF pour un contrôle de qualité.
Pour commencer, la couche de fondation de 50 centimètres d'épaisseur a été répartie et compactée dans un premier temps avec le Mecalac à guidage 3D +-20mm et l'alimentateur, afin de permettre un nivellement brut +- 10mm dans les détails lors de la deuxième couche. A l'aide du rouleau combiné Bomag, qui est équipé pour l'enregistrement du compactage dynamique de surface
Vous souhaitez en savoir plus sur notre chantier ? Dans la vidéo, nos chefs de chantier en disent plus sur leur travail dans le cadre du projet Kesswil.