Lovro Covic a trouvé sa voie en Suisse en 1994 et finalement chez WALO, où il a gravi les échelons en passant de gardien de sécurité à contremaître dans la construction de voies ferrées. Malgré les incertitudes initiales et les obstacles linguistiques, il a su relever les défis et assumer des responsabilités dans de grands projets.
Qui es-tu et que fais-tu?
Je m'appelle Lovro Covic, je suis en Suisse depuis 1994 et je travaille comme contremaître dans la construction de voies ferrées.
Comment es-tu arrivé chez WALO?
De 1967 à 1984, mon père a travaillé chez WALO, et mon frère aussi. Lorsque je suis arrivé en Suisse, mon chemin m'a également conduit chez WALO. J'ai d'abord été gardien de sécurité, un domaine qui m'était totalement inconnu, puisque j'avais appris le métier de mécanicien. Les rails et les traverses étaient totalement nouveaux pour moi, mais j'ai accepté le défi avec plaisir. Je voulais saisir la chance de faire quelque chose de ma vie et j'ai fait des efforts pour arriver à ce que je suis aujourd'hui.
Quels ont été tes défis?
Lorsque j'ai commencé à travailler chez WALO, j'étais très peu sûr de moi car je ne connaissais pas la construction de voies ferrées. Le danger des trains qui passent soudainement à grande vitesse était inhabituel. La langue était également un défi au début.
Comment es-tu devenu contremaître?
Vers 2001, j'ai été jeté dans le grand bain et j'ai commencé comme chef d'équipe de 5-6 collaborateurs. Plus tard, je suis devenu contremaître et enfin contremaître, principalement pour de grands projets de transformation des transports publics zurichois, comme à Bellevue ou Central.
Ce sont des nœuds de transport centraux à Zurich. Raconte-nous, comment devons-nous nous imaginer cela?
Heureusement, nous avions suffisamment de ressources. Nous avons travaillé les week-ends avec quatre ou cinq groupes et avons achevé en 48 heures des travaux qui durent normalement deux semaines. Nous avons procédé à la démolition de la voie le vendredi soir et avons ensuite travaillé à plein régime jusqu'au dimanche soir pour que le tram puisse circuler à nouveau le lundi matin. Cette période m'a beaucoup marqué.
Qu'est-ce que tu trouves particulièrement passionnant ou fascinant dans la construction de voies ferrées ? Pourquoi es-tu resté dans le métier?
Chaque semaine apporte quelque chose de nouveau. Parfois, tout ne se passe pas comme prévu et il faut réfléchir à nouveau. Créer et construire du nouveau me fascine et c'est quelque chose de beau. Au lieu de dépendre des services sociaux, je voulais faire bouger les choses moi-même.
À quoi ressemble une journée de travail typique pour toi?
Le matin, nous nous retrouvons autour d'un café et discutons du déroulement de la journée : Qu'est-ce qui doit être réalisé aujourd'hui ? Comment nous situons-nous par rapport au calendrier ? Notre briefing est important, d'autant plus que l'équipe compte de nombreuses nationalités différentes. Je définis clairement qui fait quoi et, en cas de barrière linguistique, un collègue nous aide avec des traductions. À la fin de l'équipe, nous nous réunissons à nouveau pour discuter de ce qui a été fait et de ce qui doit être pris en compte le lendemain. Le plus important pour moi, c'est que tout le monde rentre chez soi le soir en bonne santé et sans accident.
Parle-nous de ton quotidien sur le chantier. Quelle est l'ambiance?
Les pauses de midi sont particulièrement agréables. Parfois, un magasinier prépare un repas chaud pour nous tous. J'apprécie beaucoup de manger ensemble, car l'énergie positive améliore l'ambiance de travail et les défis sont plus faciles à surmonter. Nous passons souvent plus de temps ensemble qu'avec nos propres familles.
Qu'est-ce qui est difficile?
Ce qui est difficile, c'est lorsque nous travaillons en tant que sous-traitants pour des tiers. Les préparatifs sont alors souvent différents et les processus de travail ne sont pas rodés, car les machines et le matériel sont différents. Cela peut entraîner des retards que personne ne remet en question, bien qu'ils soient souvent dus à ces circonstances. En tant que contremaître, je porte la responsabilité et je l'assume volontiers.
Pourquoi aimes-tu travailler chez WALO?
WALO est une entreprise familiale, et cela se sent. Si j'ai un problème, on ne l'ignore pas. On demande si tout va bien. Cette cohésion et cette chaleur sont rares de nos jours. Chez WALO, la rapidité et la qualité comptent tout autant. C'est la force de WALO.
Pourquoi devenir contremaître dans la construction de voies ferrées?
Aujourd'hui comme il y a 20 ans, le métier de contremaître est très beau et bien payé. On voit différents chantiers et processus de travail et on travaille avec différents services. Chaque jour apporte quelque chose de nouveau. Même si j'ai 30 ans d'expérience, j'apprends toujours de nouvelles choses. Le métier de contremaître est varié et implique beaucoup de responsabilités, ce qui le rend intéressant.
Si tu devais décrire WALO en trois mots, quels seraient-ils?
WALO reste WALO. Je ne chercherai jamais autre chose.
Merci beaucoup Lovro pour cet entretien passionnant et cet aperçu de ton travail quotidien ! Tu peux en savoir plus sur notre département de construction de voies ferrées ici. Tu es à la recherche d'un nouveau défi professionnel ? Tu trouveras ici nos offres d'emploi.
